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Le Standard

 

Qu'est-ce qu'un standard ?

Le standard est la description précise et complète de ce que doit être un chat "parfait" pour une race donnée. Le chat considéré est donc décrit en des termes suffisamment généraux pour que tous les représentants de cette race s'y intègrent, nonobstant les variations de "look" individuelles.

Le standard doit donc être un guide pour les éleveurs et les juges mais aussi un espace permettant une marge d'interprétation possible, laissant place aux goûts et donnant autant de "looks". C'est ainsi que certaines grandes chatteries implantées de longue date présentent des chats bien caractéristiques et reconnaissables.

A quoi sert un standard ?

Pour tout ceux qui élèvent et "sélectionnent" des chats de race, le standard est une référence.

L'éleveur doit tendre vers l'idéal décrit par le standard ce qui nécessite beaucoup de persévérance. Pour évaluer les sélections qui sont faites, les éleveurs passent par les expositions félines qui leurs permettent d'avoir des avis extérieurs. Les chats sont donc examinés par des juges, souvent spécialisés sur plusieurs races, qui pour déterminer le meilleur chat dans une race, se rapportent à ce "bréviaire" qu'est le standard.

Il est à noter que ce document porte pratiquement essentiellement sur l'aspect physique et morphologique mais que le caractère de l'animal est à prendre en compte dans ce long travail qu'est la "sélection".

Qui rédige les standards ?

Lorsqu'une nouvelle race est créée, un premier standard est rédigé par les éleveurs qui fait ressortir les caractéristiques recherchées. La nouvelle race est mise en observation jusqu'au moment où les caractères sont suffisamment fixés pour se reproduire avec régularité. Le standard est revu selon l'évolution de la race et jusqu'à sa stabilisation. Ce travail est réalisé collectivement par les éleveurs et les juges.

Tous ceux qui suivent le félinophilie savent que les races évoluent (il n'y a, hélas à mon sens, plus guère de points communs entre les Siamois d'hier et ceux d'aujourd'hui). Les juges (qui sont ou ont été également des éleveurs) ont içi un rôle très important car c'est souvent de leur choix lors des expositions que les éleveurs feront évoluer les races. L'inverse est parfois vrai et ce sont, (généralement) les gros élevages qui sont susceptibles d'influer fortement sur les tendances. Il faut donc trouver un certain équilibre et la révision d'un standard doit être le révélateur d'une évolution sensible et non d'un mode....Maintenir le type, c'est à dire l'ensemble des caractéristiques communes à une race et qui la distingue d'une autre, signifie refuser l'hypertype qui est une déviance du standard et qui devrait donc être considérée comme une faute, au même titre qu'un manque de type.

La révision d'un standard exige la réunion des juges, des éleveurs de la race concernée et des membres des clubs de race.

 

Petits rappels morphologiques

La sélection et le travail des éleveurs ont abouti à une différenciation toujours plus grande des races félines du point de vue morphologique. Cette variabilité par rapport au type moyen, représenté par le chat européen, permet de classer les races de chats selon des types morphologiques précis, décrits dans les standards de chaque race.

On distingue trois grands types morphologiques:

1- Type bréviligne ou cobby

Caractérisé par un corps massif, court et puissant, une ossature forte, une encolure épaisse et plutôt courte, une queur courte et épaisse, une tête ronde de face avec un profil concove, des pieds ronds. C'est le cas pour les Bombay, Burmese Américain, Cymric, Exotic Shortair, Manx et Persan.

2- Type médioligne

Initialement défini par un corps rectangulaire, une ossature solide mais sans excès, une encolure dégagée mais forte, une queue moyenne, une tête intermédiaire et équilibrée, des pieds ronds ou ovales, la terminologie anglo-saxonne a aafiné cette description en la divisant en trois catégories :

2-1 Semi-cobby

Corps légèrement plus long que le cobby, avec une ossature forte : American Bobtail, American Shorthair, AmericanWhirehair, British Shorthair, Chartreux, Ceylan Devon Rex, Highland Fold, Korat, Singapura, Scottish Fold, Slkirk Rex, Sphynx

2-2 Semi-foreign (catégorie elle-même sous-divisée)

2-2-1 Long et substantiel

Corps long et puissant avec une ossature forte: Bengal, hausie, Norvégien, Pixie Bob, Ragdoll, Sacrè de Birmanie, Sibérian, Turc de Van

2-2-2 Semi-foreign

Corps long et élégant avec une ossature forte: Amlerican Curl, Bobtail Japonais, Burmèse Européen, Européen, Havana Brown, Mau Egyptien, Munchkin, Ocicat, Savannah, Thaï, Tonkinois, York Chocolate

2-3- Foreign

Le plus léger des formats médiolignes. La structure générale est fine, élégante, sans être extrême : Abyssin, AngoraTurc, Bleu Russe, Nebelung, Somali

3- Type longiligne ou oriental

Ce type est caractérisé par un corps long et tubulaire, une ossature fine, une encolure longue et dégagée du corps, une queue fine et longue, une tête triangualire de face avec un profil convexe ou droit, des pieds ovales : Balinais, Californain Rex, Cornish rex, Mandarin, Oriantal, Siamois

 

Et le Maine Coon dans tout ça !

Après avoir lu la description du standard de cette race, vous devriez être en mesure de savoir à quel type morphologique il appartient...

 

Le Maine Coon

Un standard a été rédigé en 1960. La CFA (Cats Fanciers Association) et la F.I.Fe ont reconnu la race respectivement en 1976 et vers 1980. Le maine Coon a été introduit en France en 1981 et une association féline du Maine Coon, club de race, a été créée en 1987.

Outre les deux associations déjà citées, il en existe de nombreuses autres dans le monde (avec parfois plusieurs association dans un même pays) qui toutes sont susceptibles d'avoir des standards et donc des appréciations différents.

Parmi les principales, on retrouve la TICA (The International Cats Association), l'ACFA (American Cat Fanciers Association), La WCF (World Cat Federation) et donc la MCBFA (Maine Coon Breeders and Fanciers Association).

Le standard décrit ci-après est celui tel que défini par le standard français du LOOF ( Livre Officiel des Origines Félines).

Description générale:

Le Maine Coon est un chat à poil mi-long natif de l’Etat du Maine, sur la côte est des Etats-Unis. La race s’est développée à partir de croisements entre des chats de ferme locaux et d’autres chats aux origines mal cernées, importés par les immigrants européens et qui ont su s’adapter aux conditions de vie et au climat difficiles de la région.
Le Maine Coon est un grand chat avec de grandes oreilles, une poitrine large, une ossature et une musculature fortes, un corps rectangulaire et musclé, une queue longue et bien fournie. La fourrure, de longueur inégale sur le dos et les flancs, offre une bonne protection naturelle.
Remarques importantes : le type ne doit pas être sacrifié à la taille, ni la taille au type.
Les mâles adultes présentent une évolution caractérisée par un élargissement de la tête qui fait paraître les oreilles plus petites et plus basses.
Le Maine Coon est une race longue à arriver à maturité et il doit en être tenu compte en jugement.

Le standard français insiste sur l'origine naturelle et "melting-potée" du Coon. Le standard TICA fait de même, en développant l'idée de sélection naturelle qui a donné le Coon : "La race, de caractère intrinsèquement aimable, s'est développée au travers d'un processus de sélection naturelle auquel seuls les plus aptes ont survécu. On devrait donc se souvenir que le Maine Coon s'est développé pratiquement comme un "chat de travail", capable de se débrouiller tout seul dans un environnement forestier abrupt et dans des conditions climatiques extrêmes". Tout comme le standard historique de la MCBFA, le standard de la CFA insiste aussi sur la solidité et la rusticité du Maine Coon.

TETE  = 35 points
Forme et taille = 15
Museau = 5
Yeux = 5
Oreilles = 10

Tête : en longueur comme en largeur, la tête est de taille moyenne avec des pommettes hautes et saillantes. De profil, la ligne du nez forme une légère courbe concave sans stop. Une légère bosse est autorisée sur le bout du nez. Les standards TICA & CFA précisent que la tête est légèrement plus longue qu'elle n'est large. Les standards MCBFA & CFA rappellent également que l'élargissement de la tête des mâles parvenus à maturié doit être tolérée, le standard FIFé établissant lui une distinction entre mâles et femelles à cet égard. Concernant le profil et le "stop" ("cassure" nette à la base du nez), la mesure de tolérance fait l'objet de débats sans fin (le stop "prononcé" , exclu de tous les standards, participe à l'angulosité de la tête et à l'effet "carré" du museau, voir description ci-après...).Le stop peut faire l'objet d'une pénalité selon certains standards et valoir une disqualification selon d'autres ( standard anglais ---> GCCF).

Museau : anguleux, le museau vu de face est carré. De profil, il peut paraître rectangulaire et n’est jamais ni pointu ni étroit. Le nez, les lèvres et la pointe du menton sont alignés sur la même verticale renforçant l’impression « carrée » du museau. Le menton est ferme et fort. L’équilibre des proportions entre la tête et la longueur du museau est essentiel. Tous les standards sont "au diapason" sur l'alignement vertical du menton, de la bouche et du nez (on voit pourtant apparaître en exposition des Maine Coon plus ou moins prognathes...en principe faute pour la FIFé et disqualification en CFA), des différences existant dans l'échelle des points.

Yeux : grands, légèrement ovales et bien espacés l’un de l’autre, les yeux sont implantés en oblique mais peuvent apparaître ronds quand le chat est attentif. Toutes les nuances de vert, de doré, de cuivre ou de jaune sont acceptées sans qu’il y ait de relation entre la couleur des yeux et celle de la robe. Les yeux bleus ou impairs sont acceptés chez les chats blancs.Le Standard de la MCBFA ajoute quant à lui : "la netteté de la couleur des yeux est souhaitable", appréciations reprises par la FIFé. Le standard TICA est plus précis sur le placement, en mentionnant que " le coin externe de l'oeil pointe vers la base extérieure des oreilles" (appréciations également reprises par la CFA et la FIFé).

Oreilles : grandes, larges à la base, placées haut sur la tête, les oreilles sont séparées l’une de l’autre par un espace équivalent à la largeur de la base d’une oreille. Modérément pointues, elles sont très légèrement inclinées vers l’extérieur. Elles sont bien fournies et des plumets (lynx tips) sont souhaitables.

Dans les remarques en préambule, il est rappelé que "les mâles adultes présentent une évolution caractérisée par un élargissement de la tête qui fait paraître les oreilles plus petites et plus basses". Le standard TICA précise aussi que la base externe des oreilles est juste au-dessus du niveau du haut des yeux. La légère inclinaison extérieure est également plus détaillée : "la base externe est placée juste un peu plus en arrière que la base interne et les bords extérieurs ont une légère inclinaison extérieure qui n'excède pas la position 11h05. Ces oreilles, toujours d'après la TICA sont "plus longues que la largeur de leur base mais toujours en harmonie avec la taille de la tête.

CORPS  = 40 points
Forme et taille = 10
Ossature et musculature = 10
Pattes et pieds = 10
Queue = 10

Encolure : de taille moyenne, l’encolure est bien musclée.

Corps : de format long et substantiel, le corps est de taille moyenne à grande, bien musclé, avec une poitrine large. De forme rectangulaire, il ne doit cependant montrer aucune exagération qui viendrait nuire à l’équilibre général. Le standard TICA précise que la largeur du corps est identique des épaules aux hanches. MCBA, TICA, CFA et FIFé précise que les femelles sont généralement plus petites que les mâles, La TICA mentionne de plus que le "standard favorisant les mâles, une tolérance doit être observée à l'égard d'une différence de taille significative entre mâle et femelle. La majorité des standards insistent sur la tolérance vis-à-vis de la lenteur d'arrivée à maturité. Il est à noter qu'un corps court (cobby) vaut une pénalité pour les standards LOOF et FIFé et une disqualification pour la MCBFA.

Pattes : solides, avec une musculature puissante et une ossature substantielle, les pattes sont moyennement hautes, ce qui renforce l’apparence rectangulaire du corps. Le poitrail est large entre les pattes avant.

Pieds : grands et ronds, avec cinq doigts à l’avant et quatre à l’arrière, les pieds présentent une importante pilosité interdigitale.

Queue : longue, la queue doit idéalement atteindre la base de l’omoplate. Large à la base, elle est particulièrement bien fournie de poils longs qui forment des mèches souples et se termine en pointe.

Pour la TICA, la queue doit être au moins aussi longue que le corps. Une queue trop courte est donc pénalisée (de même en FIFé et ACFA). Un noeud à la queue est disqualificatoire.

ROBE  = 20 points
Longueur = 10
Texture   = 10

Robe et texture : courte et irrégulière sur les épaules, la fourrure s’allonge graduellement sur les flancs pour atteindre sa pleine longueur sur le ventre et les culottes. Recherchée sous la gorge, la collerette ne s’étend pas sur la poitrine. La texture est soyeuse tout en ayant de la tenue et tombe naturellement de chaque côté du corps. Le sous-poil est fin.
La longueur de la fourrure et la densité du sous-poil varient avec les saisons et une robe nettement plus courte en été ne doit pas être pénalisée en jugement. Dans le standard TICA, il est précisé que la collerette se développe avec l'âge, l' ACFA établissant quant è elle une distinction entre femelles et mâles à cet égard.

COULEUR  = 5 points

Couleurs reconnues
Catégorie: traditionnelle
Division: toutes
Couleur : toutes sauf le chocolat, le lilas, le cinnamon et le fawn ainsi que le patron ticked tabby.

La catégorie colorpoint, chocolat, cinnamon et leurs dilutions (lilas et fawn) ne sont autorisées dans aucun standard, le patron ticked étant quant à lui exclu de tous les standards sauf FIFé. La TICA précise que les particolores doivent avoir les quatre pattes blanches, la FIFé autorisant elle toute quantité de blanc.

Pénalités
Profil droit, stop ou bosse prononcés sur le nez, menton fuyant ou prognathe, museau court, rond ou pointu.
Corps court et trapu. Ossature fine.
Robe courte en hiver ou d’égale longueur.
Absence de pilosité interdigitale.
Sous-poil laineux.

Refus de tout titre
Tache blanche chez les chats autres que les particolores. Polydactylie (nombre de doigts incorrect).
Fautes et défauts généraux éliminatoires en exposition.

Mariage autorisé
X Maine Coon

Vous l'aurez peut-être déduit des descriptions faites, le Maine Coon appartient au type

médioligne / semi-foreign /long et substantiel